donc voila, enfin un message productif. Un peu a l arrache comme toujours j'ai decide de partir en voyage. Jeudi, j'ai demande la permission a mon boss, pour le ledemain, mais il a quand même dit oui. entre boulot passage a la banque, cherchage de billet de train, ca a ete tres speed pour un depart finalement bien calme. Je me retrouve le vendredi soir avec une bande d'americaines et une espagnole, censee être guide mais qui en fait ne connait pas non plus Mendoza. La, sincerement je me dit : "dans quelle merde tu t'es lancee?!!".
Deuxieme bonne srprise, il ya une sorte de manifestion qui bloque tous les bus, resultat: vu que le lundi est ferie, ya un monde fou, et au lñieu d'etre delaye par les departs, ca s'agglutine.
Ce n'est que deux heures plus tard que je monte dans mon premier coche cama, sorte de gros bus a deux etages ou les fauteuils se tranforment tout bonnement en lit. Armee du nouveau radiohead et d'un bon bouquin (en espagnol silvousplait!) je me preparais a passer une nuit tres solitude (les americaines sont dans un autre bus), mais mon voisin me zieute fixement : ce se voit qu'il veut raconter sa vie. Alors bon, vu que je suis sociable et genereuse, je depose les ecouteurs, et entame la conversation. En fait le type tres interressant bio-chimiste, chercheur, et pas du tout saoulant, qui ne va pas a Mendoza malheusement sinon il m'aurait emmene dans sa bodega preferee ... tant pis.
Finalement, mangeage d'un truc informe avec de la viande dedans (je pense a toutes ces americaines vegetariennes qui risquent de mourir de faim avec je dois l'avouer un petit sourire narquois). en fait, ca pourrait etre plus mauvais, mais le film pourrait lui être meilleur (Mission Impossible, dont le titre est bien a l'image de tout le film: illogique, de toute les facons on sait qu'il va la reussir sa foutue mission!). Bref, pas vu la fin, mais, ecouter Radiohead en voyant defiler derriere la vitre : rien a part un brouillard super dense, c'est assez psychedelique. Tres interessant.
Au petit matin, enfin je peux regarder le paysage derriere la vitre, pour y voir : rien. Une sorte d'etendue plate, semi desertique, a l'infini. Re-film, re_truc pas interessant, re_radiohead.
Mais en arrivant a Mendoza (la ville), grosse surprise: c'est vert, partout, il ya des arbres sur toutes les rues qui font une espece de filtre vert sur la rue. Apres, dans la configuration de la ville, c'est tout simplement la même chse que buenos aires, des carres, des numeros, des avenues (moins grandes c'est clair). Je pense nostalgique a tous ces endoits dans le monde ou il possible de errer dans un dedale de rues alambique...
Treve de plaisanterie, j'arrive a l'auberge sous bonne escorte. Je retrouve les americaines, partage des chambres... je me retrouve avec une black (Latoya) et une typee asiatique (Jordan). Toutes les deux californiennes. A vrai dire, j'ai eu du pot, pas decolorees, pas superficielles, plutòt gentilles.
La premiere chose a voir et a ne pas rater, les bodegas. On va en visiter deux, des ptites. Partout ou je passe et ou on dit que je suis francaise, ca se transforme en tentative d'excuser la pietre qualite du vin artisanal argentin. J'ai presque envie de leur dire, "c'est bon je bois du vrai bon vin deux fois par an et c'est souvent au Cameroun les cocos". Mais je m'abstiens. sinon, la deuxieme bodega a un vin pas mal, tres special (en fait juste comme le mauvais vin argentin qui est special aussi, mais en un peu mieux), du coup j'en ai achete pour en boire avec mes collegues.
Ensuite, visite d'une fabrique d'huile d'olive (c'est un comble que je passe toutes mes vacances en mediterranee et que je n'y sois jamais allee avant)...
Le plus interessant vient le soir dans mon Hostel, il ya un asado organise (un barbecue) et sont invite tous les autres Hostel de la ville. Ca fait vite du monde, dans la foule je repere un mec tres type "surfeur" avec un accent francais a couper a couteau. suivie de pres par Latoya je vais vers lui, donc debut de conversation : en anglais pour pas que Latoya se sente exclue. Et le type vraiment sympa, s'appelle Michel, est en neffet surfeur (donne même des cours), vit en Australie avec sa copine: ils se sont juste pris une annee sabatique pour voyager. Bref, assez la classe, on parle de tout et de rien, on echange les mails, on se promet de faire une salsa avant la fin de la soiree et on change de partenaire de discution.
Bon legerement alcoolisee j'ai fini la soiree a 7h30 (heure a laquelle on est censees partir a la montagne, mais n'ayant jamais de montre j'ai omis ce detail). Pour resumer la soiree, j'ai parle de beaudelaire avec un anglais, des femmes avec des argentins, de surf ave Michel, de biere avec un irlandais (oui super original je sais). Et je suis finalement allee me coucher, juste le temps de poser mes fesses sur mon lit et de realiser que le jour se leve et "toctoctoc, on part dans 20 minutes les filles!!!!".Donc grosse douche pour tenter de dessaouler (peine perdue) et hop dans le bus.
Voila, pour le reste du voyage, La cordillere des Andes, c'est beau, mais c'est froid, le bus c'est bien mais c'est long. J'ai au moins eu le temps de faire un peu connaisance avec mes deux roomates et on a ellegrement parle en anglais (bien qu'elles soient ici pour apprendre l'espàñol), et j'ai meme fini la soiree a me surprendre en sortant un ou deux "dude". (haha la bonne blague). Point important, le soir on ma juste lache le gros groupe des blondes pour aller seules au resto, et on a eu du pot, on est juste tombee sur un resto ou yavait au menu : pizza, paella, parilla, salade et dessert, le tout a volonte pour 20 pesos (5 euros a peu pres). donc assez la classe, on s'est juste pete le bide, arrose le tout avec un bonne biere brune (enfin bonne, bonne, yen a des meilleures chez 1000 et une bieres).
Le lendemain, il a fait beau comme jamais, et je ne pouvais pas esperer mieux pour mon premier rafting. J'ai juste adore la sensation de glisser sur l'eau au milieu des paysages de la cordillere, avec un ciel bleu azur. Bon, malheureusement pour moi, ce n'etait pas la saison des vraies rapides (malgre quelaues petits sursauts bien gentillets). Un jour j'en ferai un mieux, et je sais que je vais apprecier.
Voila pares ballade dans la ville de Mendoza, vous savez que c'est vert, vous ne saviez pas que c'est joli, ni que c'est super propre, on se croirait en Suisse. en fait vous vous en doutez la ville est en fait une sorte d'oasis artificielle, pour irriguer tout ca et alimenter les arbresm il ya des tranchees partout au bord des trotoirs pour recueillir l'eau. La ville est organise selon le systeme de damier donc, avec au centre la place principale, et a ses qutres coins 4 jolies places plus petites, dont certaines communiquent par des passages pietons.
C'est donc avec un peu de nostalgie que je suis remontee dans le bus (encore seule, pourtant avec les filles on s'etait achetees une liqueur creme au citron, qu'on etait cense se siffler avant de bien dormir). Mais enfin, j'ai ete assez contente de les rencontrer. Et ca m'a fait un bien fou d'être dans la nature, avec aucun gratte-ciel a l'horizon, juste l'air frais, la sensation de depaysement et quelques blondes ecervellees.
J'ai hate de repartir en voyage, mais la prochaine fois je m'y prendrais plus a l'avance et surtout j'irai seule.
Bon je vous met des photo dans le prochain message, le reportage photo.
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3 commentaires:
hey dude !
c'était long comment le bus ?
Rah me tarde de faire des bon vieux roadtrips en argentine (c'est cher les bus ?)
bisous !
Ouh yeah, Argentina, je veux !!
nananananana
KaT, jalouse parce que vous allez être tous ensemble et moi toute seule :'(
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