dimanche 4 novembre 2007

Buenos Aires, capitale de mon coeur (ou message pouet-pouet par excellence).

Hey hey hey!

Aujourd'hui est un grand jour. Non seulement il fait beau, non seulement je commence a apprécier katrina (le chat), mais en plus et pour couronner le tout, j'ai des projets plein la tête et envie de faire le tour du monde là maintenant tout de suite.
C'est une raison suffisante pour gratifier ce charmant blog d'un nouveau message qui ne l'est pas moins.
De quoi vais-je bien pouvoir vous parler me direz-vous, puisque je n'ai pas fait de nouveaux voyages ?.... et bien de cette super ville qu'est Buenos Aires. Un peu de personnification ne lui fera pas de mal.

Elle est grande, belle et brune (comme une bonne bière). Elle est mystérieuse, à la fois élégante et décadente (comme moi?!! non quand même pas). A sa façon, elle réussit à être déstructurée et en même temps très ordonnée. Elle est cosmopolite, parle plusieurs langues, et parfois même intègre les cultures qui vont avec. Comme une espagnole, c'est une couche tard, comme une italienne, elle est bien en chair, et elle se permet d'arroser le tout d'une classe toute française. Européenne donc, mais latine, aussi. Latine comme peut l'être ce continent gigantesque, latine comme pleine d'une histoire forte, dure et sans concessions. Les stigmates du temps se font par endroits sentir, ses coins d'ombres dénotent ses instants de souffrance. Pourtant à chaque coin de rue, pauvre ou riche, peut ressortir un sourire, une touche d'art, un moment de grâce.
La comprendre, c'est la prendre dans sa diversité. Pleine d'orgueil ou de fierté, elle n'en est pas moins peu sûre d'elle. Toujours hésitant entre le désir de s'affirmer comme une seule et unique entité, et celui d'englober l'entièreté de ses diverses influences. Il en ressort une auto-critique exacerbée, toujours nourrie par les relans de cette histoire si chargée.
C'est en définitive face à l'Autre qu'elle se définit, l'autre qui n'est pas l'Argentine, l'autre qui n'est pas la ville de Buenos Aires, ou qui n'est pas la Capitale.
Elle pourrait à elle seule être un univers, un monde, un de ceux qui comme autrefois appelle à la curiosité des explorateurs du monde entier. Toujours elle demeure pleine de mystères et c'est pour ça qu'on l'aime, qu'elle continue de fasciner hommes femmes et enfants de tous bords (bon pour les enfants j'abuse un peu).
Comme toutes les bonnes choses elle se fait désirer, mais se laisse aimer, sans concessions, sans faux semblants. En ceci elle est dangereuse. C'est pleins de craintes que nous avançons vers elle, toujours plus près du risque, ou de son essence. A chaque fois, plus près d'un plaisir plein d'adrénaline. Pourtant il est clair que c'est en apprenant à la connaître que l'on évite ses pièges, en passant du temps avec elle qu'on la comprend.
En définitive, il s'agit d'une grande belle brune foudroyante. Je met quiconque au défi de l'approcher sans en tomber amoureux.

6 commentaires:

Sébastien Schnyder a dit…

très jolie note, qui me donne envie d'y être...
et les argentin(e)s ?

Steph a dit…

Hum, c'est vrai, je leur réserverai une prochaine note bien vite... Mais en attendant, je peux dire qu'ils sont beaux et hardis (référence au grand-père de Marysm). Et les argentines sont à leur image ... (aucune référence biblique)
Mais ne t'inquiète pas, tu les connaitras bien vite!

Julie d'Ailleurs a dit…

Oui, vivement !!!

"(bon pour les enfants j'abuse un peu)" >>>c'est quoi c'te pédophilie latente ?

Sébastien Schnyder a dit…

les argentines sont belles et hardies ? tout pour me plaîre, parce que niveau hardies, sont (thierry) pas des références..

Julie d'Ailleurs a dit…

Roh, bordel, merde.
Et j'ai rit.

Julie d'Ailleurs a dit…

ah ouai, je venais ici pour reclamer du nouveau au depart.
Pas content pas content pas content