dimanche 30 septembre 2007

Las peñas... y el Folklore

Tres chers millions de lecteurs (oui parfaitement, je n'ai pas peur des mots). L'heure est grave, apres une veine tentative de redaction de ce message sur mon pc (pour ensuite le transferer), j'abandonne. Je me suis deja quertyzee, c'est affreux... sans compter que pour la peine ma si legendaire vitesse de frappe en a pris un sacre coup.
Bref, cessons de parler de futilites virtuelles, celles un peu plus concretes feront (une fois encore) l'objet de ce message.
J'ai ete a ma premiere peña. Alors pour votre information, c'est une sorte de bal, dans la tradition des "gauchos" (pour resumer tres grossierement ce sont ceux qui vivent a l'interieur du pays), ou se danse essentiellement le Folklore, pour plus de precisions vous avez le lien. Cette fois ci c'est donc une soiree avec Eugenia et l'une de ses amies Sandra. Encore une fois je me suis joyeusement laissee entrainer en pays inconnu, et j'ai eu raison.

Apres un cours accellere en casa, d'une des nombreuses facons de danser le foklore (la chacarera, pour etre plus precis), nous sommes parties. Important tout de meme de noter que ce cours s'est finalement clos par un "de toutes les facons tu apprendras dans la peña, il ya toujours des bonnes ames pour aider les debutants".
Des ames il yen avait beaucoup en effet, mais malheureusement un peu trop pour pouvoir apprendre (ca demande un minimum d'espace). Et bien, vous devez vous dire que je me suis ennuiyee a mourir a regarder les autres danser, que nenni! (lol j'ai toujours adore ecrire ca).
En verite, pour comprendre vous devez savoir comment ca se passe. Les peñas peuvent avoir lieu uniquement a partir du printemps et il yen a tres peu en hiver, non seulement pour des questions climatiques, mais aussi parceque quasiment les seuls qui savent danser le folklore sont les gauchos. Les porteños en verite sont tres peu a danser le tango ou meme cette danse traditionnelle, tous pleins de l'influence occidentale qu'ils sont.
Or, durant l'hiver (qui coincide avec les vacances universitaire ici), tous les gauchos s'en vont chez eux (dans les provinces), aucune utilite donc d'organiser des peñas durant cette periode.
Maintenant vous devez comprendre qu'il s'agissait d'une des premieres peñas de la saison, et en plus un samedi (ainsi peuvent se meler a la fete les etudiants, qui eux sortent tout le temps, mais aussi ceux qui travaillent), donc ca fait beaucoup de monde.

Mais qu'importe, pour ouvrir la saison, le plus important etait de s'amuser, ils ont donc rompu avec la tradition pure des peñas (qui se consacre entierement au folklore), en passant tous les types de musiques ayant de pres ou de tres loin trait avec la tradition. Ainsi, avec differentes personnes, j'ai pu danser le tango (de Carlos Gardel en plus, retransmis sur ecran geant.... hum... enfin grand quoi...), la rumba, la cumba, la samba argentine (don't worry, aucun lien avec celle bresilienne reputee pour le denude des charmantes danseuses toutes refaites) et bien sur le folklore (gato, rythme assez lent ou chacarera, plus rapide).

Le lieu quand a lui n'avait rien de bien reluisant, une sorte d'entrepot dans lequel viennent d'habitude s'entrainer des etudiants en cirque. (Vous remarquerez sans doute le nombre impressionnant d'etudiants que l'on peut trouver par ici. La raison est simple, il ya des cours en universite d'un peu tout ce qui existe, de danse, photo, cirque ... mais evidencement (influence tu dis?) des choses plus traditionnelles. Il n'est d'ailleurs pas rare de voir des personnes travaillant et etant etudiantes en meme temps.)

Bref, parenthese terminee, vous vous doutez bien qu'il n'y avait pas de tenue traditionnelle, le but etant de s'amuser et non de faire une exhibition.
Ce qui ressort de cette soiree, c'est qu'aux yeux de tous je suis soit bresilienne, soit portoricaine, soit cubaine...ce qui m'a valu plusieurs fois de me retrouver a demander a certains d'arreter de ma parler en portugais. Tres drole tout de meme.
J'aime toujours autant les argentins, et je pense que j'ai prise la bonne decision en choisissant de ne cotoyer qu'eux (d'abord dans le choix du stage, ensuite dans le choix de mon appart...), pour une fois je me felicite. Et puisque j'en suis a me lancer des fleurs autant le faire jusqu'au bout: j'ai eu droit au plus gentil mensonge depuis mon arrivee, par un gaucho qui plein de reverance s'est approche de moi pour me dire (en me fsant une salutation) :"vous etes assurement la plus jolie demoiselle de cette soiree". Ah, c'est vrai qu'ils sont dragueurs ces argentins (juan a eu raison de me prevenir), mais ils sont aussi tres prevenants et de temps en temps ca fait plaisir. Exemple: ici les messieurs laissent toujours passer les dames avant, en marchant dans la rue, pour monter dans un bus... (prenez en de la graine petits francais!)

Bref, une soiree haute en couleur, en personnalite, j'ai discute avec plein de monde, danse, ri, et finalement tres peu bu, toute occupee que j'etais a ma tranformation en petite porteña. D'ailleurs autre detail croustillan, un groupe de percutions a joue un peu, un vrai plaisir pour les oreilles, qui m'a sans doute un peu plus rapproche de ma colok qui a appris a danse "l'afro".
Je suis rentree a 6h du matin (bon, il faut aussi considerer que tout commence plus tard ici puisqu'on est parties de la maison a 2h par la), toute eveillee et pleine de souvenirs, d'images de saveurs (parceque j'ai bu du Fernet ... moi ... : boisson alcolisee locale, aux herbes, et qui doit avoisiner les 50 degres.... a couper avec du coca sinon c'est imbuvable vous vous en doutez, tres amer).
Voila, je compte bien m'ameliorer au folklore, et apprendre a manier mon "pañuelo" (mouchoir) qudn je danse. Ah, il est egalement important de savoir que le Folklore est une danse qui a une histoire et un sens, mais comme dirait Alex je ne vais tranformer mon blog en dictionnaire. Si vous voulez en savoir plus (pour les hispanisans il ya le lien)...

Allez ciao.


Sur youtube, Chacarera y Gato
El Folklore

mardi 25 septembre 2007

Debut de vie sociale...

J'avais oublie de vous dire, mais j'ai pris mon premier cours de tango l'autre jour. Dans le genre, moi, armee de mes bottes a talons (parcequ'il fait froid), j'ai danse pour la premiere fois le tango. bon, ceci dit, c'est pas evident, parcequ'il faut s'adapter a chaque partenaire, et chacun a un stye qui lui est propre. Mais il n'empeche qu'une fois les 8 pas de base integres, c'est devenu vraiment cool, j'ai meme reussi a faire 2 ou 3 figures, assez complexes pour une debutante. Trop fiere.

Sinon, a force de me gaver d'empanadas, de pizza, et autres dulce de leche, je vais finir par gonfler comme un ballon. Car oui, je dois l'avouer, l'argentin ne mange pas tres equilibre. De meme que l'argentin dans une fete boit de la biere comme un toulousain, et fait circuler ses roulees de susbstances illicites.

Eh oui! ce message marque d'une pierre rouge mon debut de vie sociale avec mes colocataires et leurs novio. C'est donc avec joie que ce week-end, j'ai accepte de boire un verre de vin avec Luciana et son petit ami, notoirement musicien, pianiste/guitariste/chanteur, avec qui j'ai improvise des chansons dans un melange d'anglais et d'espagnol (verifiant par la meme son repertoire immense de chansons de Ska-P), avec comme pierre angulaire Bob Marley (incontournable quelquesoit le pays d'origine).
Ensuite, ils m'ont emmenes dans une sorte de fete (fete censee etre privee, mais en fait avec gros bar et la centaine de personne qui va avec). La musique etant du genre tres "reggaeton" a n'en plus finir, j'ai eu du mal a danser toute la nuit, j'ai eu du mal aussi a communiquer (avec le bruit, va discerner les faux "ch" des vrais). Mais c'etait cool, je suis rentree passablement dechiree et j'ai bien dormi. J'ai tout de meme reussi a choper une invit (rien de tres formel rassurez vous) pour la prochaine fois ou le monsieur et l'un de ses goupes va jouer (ce qui accessoirement coincide avec l'anniversaire de Matthias, je suis sure que ca va changer votre vie de le savoir).

Hum voila, rien de bien neuf sinon, je m'en va m'enrouler sous ma couette, parcequ'ici, il fait froid, tres/trop froid pour moi.

jeudi 20 septembre 2007

Impressions

Comme l'indique le titre, ce sont des impressions, en vracs...


Je commence a me familiariser avec la ville. Au sens propre du terme. Faire miennes les rues, apprendre les trajets de bus, apprendre a comprendre les gens. Je commence a me familiariser avec le centre culturel, ses allees, ses ombres et ses lumieres, ses gens. Tout ce monde qui tournicote. Ils vont, ils viennent, parfois sans preter attention a mon regard. Alors j'observe, je note, je memorise. Leur facon de rire et sourire, leurs tics, leurs reactions.
Et je commence a sentir leur colere, leur peine, leurs jours "sans". Non, tout n'est pas rose ici, il me parait que rares sont les personnes qui dans ce pays peuvent se permettre de travailler pour leur plaisir, meme (ou surtout) dans le milieu de la culture.


"Ils disent qu'il n'ya pas d'inflation, et c'est ce que le monde croit, mais nous savons que c'est faux".
"L'Argentine a peu de memoire". "Celui la meme qui a detrousse le pays il ya quelques annees est revenu au pouvoir".


Les gens que je vois ici rient beaucoup, parlent rarement de chses serieuses, comme pour oublier qu'apres ce travail, il yen a un autre, souvent moins drole. Un de ceux peu epanouissant qui donne des courbatures.
Je voudrais deja mieux parler, pour mieux les entendre, les ecouter et les comprendre. Je crois avoir du temps, mais je m'en rend compte, tout est trop "plein" ici pour le survoler. Visiter un quartier en une journee? Non, plutot une ruelle. Il me faudrait toute une vie pour vraiment "connaitre" Buenos Aires, et je le sais, beaucoup plus, pour connaitre l'Argentine, ses gens, ses manieres, sa facon d'exister.

Pour la premiere fois, j'ai l'occasion de percevoir la culture comme quelque chose de serieux, de fixe et de precis.
Ici, elle est ponctuee par les elements, les evenements qui font vivre le centre. Elle prend une forme, a un contenu.
Ainsi, ici ce n'est pas vraiment un "centre" culturel, c'est un espace ouvert a la culture. Elle y entre, s'y modele, s'y adapte, pour finalement en ressortir, suivant les allees et venues des artistes. Et ils sont nombreux a envoyer des couriers, des email, des cd, des dvd de leurs oeuvres. Comme une envie d'etre entendus a tout prix, et notamment ici au prix zero. Ils ne paient, ni ne recoivent rien, si ce n'est une infime reconnaissance, le temps d'un spectacle, ou juste d'un appel qui dit : "Nous avons aime ce que vous faites, mais il n'ya plus de place avant l'an prochain".

Le seul qui paie pour exister, c'est l'espace culturel, cet espace qui a besoin d'entretien, qui a besoin qu'on le nourrisse, qu'on le protege. Comme un bebe encore fragile qui necessite des soins particuliers, une attention speciale (surtout en ces moments de transitions politique, ou la question de la place de la culture reste encore posee).
Est ce que ceux qui s'en occupent (mis a part les chefs) s'en rendent eux meme compte? Envahis par la necessite de la survie, envahis par les formalites administratives, envahis par cette inflation fantome. La question n'est plus alors s'ils aiment ce lieu, elle est de savoir si on leur en donne la possibilite.
Et comme toujours, le pouvoir de choisir devient un luxe. Choisir d'aimer une chose au detriment d'une autre, choisir de penser aux autres plutot qu'a soi, ou simplement choisir de dire non.

Premier bilan

Je suis arrivee il ya bientòt deux semaines et j'ai l'impression que ca fait un mois. Je voudrais avoir quelqu'un avec qui partager certaines choses, et en fin de compte je me retrouve deux ans en arriere. A la seule difference qu'ici les choses prennent une mesure differente, sans doute du au decalage horaire, et par la meme, au dereglememt de mon horloge interne. Sans montre (toujours), sans heure, sans temps (qui demeure pour l'instant gris et pluvieux), j'ai l'impression de errer comme un fantome. D' etre une paire d'yeux, sans corps, qui observe, sans agir. Mais je veux plus (forcement), je voudrais pouvoir m'entendre parler, comme je m'entend penser. Etre en universite aurait surement ete plus simple, au milieu de personnes vivant la meme chose et surtout, avec des personnes qui comprennent ce qu'on vit.
Et maintenant, je me rend compte du bonheur d'etre etudiant. D'attendre encore quelque chose, de voir sa vie ponctuee par des examens, des vacances. Maintenant, il n'ya que la douce monotonie des jours de travail. Encore heureux, il se passe tous les jours quelquechose de different, mais on attend rien, on apprehende rien. Aucun evenement ne va transformer vos nuits en jours.
Et aussi, cette absence de week-end qui elle aussi deregle le temps. Les jours se ressemblent et defilent dans une harmonie presque trop pesante. Aujourd'hui c'est samedi, mais ca pourrait tout aussi bien etre mardi (jours de repos). Demain, je vais travailler, comme tous les autres jours. Ou commence mon week-end, ou s'arrete ma semaine?
C'est un peu comme en musique, on a souvent l'impression que ce sont les notes qui ponctuent une melodie. Pourtant ce sont ses silences, c'est l'absence qui cree un ordre. De la meme facon qu'une absence cree un manque.
Et moi j'ai besoin de ce manque, c'est lui qui me fait apprecier les choses, qui leur donne leur ordre.

Voila, apres deux semaines ici ce a quoi je pense. Au choses, aux personnes qui me manquent, et a celles que je trouve trop presentes. Vivement que je trouve un equilibre a tout ca.

Les pates salees, au thon...

Salut les gens!
Ca commencait a faire longtemps, alors je me suis dit : "Non! c'est pas possible ca fait vraiment trop longtemps!". Lol, alors voila.
Je vous 2crit de mon nouveau chez moi. Les filles avec qui je vis sont plutot sympas, des danseuses donc, mais si on considere que vivre de son art est encore plus impossible ici qu'en France, elles ont toutes les deux un autre emploi (sinon je crois qu'elles ont 30 ans toutes les deux). Bref, j'ai un truc super a raconter, dans la rubrique de mes aventures trepidentes.
Je me suis fait un super plat l'autre jour, mon premier dans ma nouvelle cuisine. Alors forcemmt je me suis dit que j'allais pas tenter le diable et faire un truc simple. Je vais donc au supermarket du coin (entre parenthese, tous les chinois que j'ai croise etaient dans ces fameux ptits market qui pullullent un peu partout dans la ville - ouais c'est bon je sais que pulluller c'est cense etre pejoratif, mais m'en fou.), je prend donc des pates, des tomates et du thon (le tout en espanol, trop la classe). Mon but, comme l'indiquent mes courses, etait de faire des pates avec une sauce au thon. Sauf que les chose ne se sont pas passees exactememt comme prevu. Dans le genre, je me suis connememt trompee entre le sel et le sucre. Et encore plus connememt, une fois mes pates arrosees de sucre, je me suis dit "tient c'est bizarre, leurs pates ont un drole de gout ici". Gratifant le tout d'un "beurk, il faudra que j'aille a Carrefour voir s'ils ont pas de vraies pates". Avant de remarquer trois heures apres que le mate etant juste a cote du fameux "sel", il yavait de fortes chances pour que ce soit du sucre.

Et non, je ne repondrai pas a votre question.
Si si, celle qui demande si je m'en suis rendue compte avant ou apres avoir fait la sauce.

Voila. De rien. Et oui c'etait super bon ... les empanadas que j'ai mange a la place.

mardi 11 septembre 2007

Tribulations journalières.

Hola!

Voilà, c'est décidé, j'emménage demain matin. J'aimerai que Teresa ne me fasse plus la tête (elle a l'air fachée parceque je m'en vais), je sais pas, on sait jamais qu'elle voudrait me faire des trucs vaudou pour se venger (mais de quoi?).

Bref, aujourd'hui, journée off. Je suis allée marcher. Jusqu'à l'avenue Santa Fe, qui je ne sais pas du tout pourquoi m'a tout de suite plu. Je l'aime, pour l'instant c'est ma préférée. Elle est classe, il ya peu de monde et surtout yavait des bancs pour que je puisse me poser et regarder mon plan. Mais le plus important, c'est qu'il yavait un magasin de musique. Alors, un peu genre la Fnac, mais en différent, et surtout en très rangé. Genre, ils ont mis tous les trucs internationaux ensembles, puis plus loin le "rock en castellano". Bref, j'ai trouvé ça assez drôle de voir se cotoyer Dream Theater et Céline Dion, les Rolling Stone et Rihanna. Lol, ça fait un peu bizarre au début, mais au moins t'as pas besoin de savoir exactement à quel type de musique tu as affaire, ou pire, si tu ne dois pas aller chercher un bon cd dans le fameux rayon fnaceste : "pop rock-fourre-tout". Là c'est le fourre tout tout seul, au moins pas de confusion possible. Sinon dans le classique (parceque oui messieurs je vais dans le classique, moi.), j'ai rencontré un pianiste qui fsait sa pub, c'était assez drôle. (en fait c'est dans une salle séparée, donc étant responsable du rayon il y passe ce qu'il veut comme son, en l'occurrence le sien). Bref, il a fait sa pub et m'a dit qu'il donnait aussi des cours, donc si ça se trouve je vais me remettre au piano (YIHAAA).

Bon après l'épisode musique je me suis perdue comme d'habitude. Et c'est là que ça devient interessant. Il ya une station de metro où en même temps ya des lignes ferrovières. Et devinez quoi? bin j'ai pris le train... normal, quand on cherche le métro. Donc je me suis retrouvée à perpet les oies, avec des gens qui me zieutaient trop bizarrement (mon pelo encore sans doute). Mais ça m'a donné l'occasion de voir l'envers du décors de Baires, et bin c'est pas joli joli. Je dirais même plus, c'est carrément moche. Lol, bon j'abuse mais presque. En fait c'est sur les bords de la ville (la périphérie comme certain disent) qu'il ya les quartiers des pauvres (disons le clairement), et je pense pas m'y aventurer seule et la bouche en coeur de si tôt. Bref, c'était interessant, surtout que j'ai dû payer une amende pour être entrée illégalement dans le train. Attention ça va faire mal : 1 euro 50. Lol, j'ai failli rire à la face du mec (mais je me suis ravisée, il l'aurait peut-être mal pris le bougre, ils ont aucunes manières ces gens là. Ceux en uniforme.)
N'empêche c'était à 3 pesos près mon repas de ce midi. En gros avec 2,5 euros, j'ai eu une boisson, un plat d'ici (dont j'ai oublié le nom: avec des légumes, du riz et de la viande), et un café. Et ça c'est plutôt la classe! A ce prix là, je pense faire une provision de repas avant de rentrer en France. Je sais pas trop où je pourrais loger tout ça, mais bon il reste surement de la place dans les cuisses, les fesses et le ventre. Lol. Bon il faut croire que j'ai envie de raconter des bêtises aujourd'hui (histoire de changer).
Ah oui, aussi chose importante à noter, dans le coin ya beaucoup de couples, j'en avais un peu assez de les voir se bécoter dans tous les coins, surtout aujourd'hui.
Sinon, je ne vous ai pas encore vraiment parlé du métro. Il ya 4 lignes, et pour l'instant j'en ai prises que deux, la B (pour aller au travail) et la A (pour prendre le train). Toutes les deux extrêmement différenteS, genre la A (que j'ai finalement prise (sauvagement bien sûr) après avoir rebroussé chemin) doit dater des années 50. C'est tout en bois, et ça c'est assez rare je pense. J'espère pouvoir la prendre un jour où il yaura moins de monde (pour prendre une photo).

Lol, et là en 3 phrases, j'ai dû écrire 6 fois prendre, c'est décidément pas mon jour!

Bon tout ça pour dire, que peut-être qu'il n'yaura pas de coupure internet, parceque mes colocataires (Luciana et Augenia) vont le faire installer demain s'il ne pleut pas (en gros on peut toujours rêver).


Ah! j'ai une info pour mes copains fumeurs: un paquet de Marlboro coûte, tenez vous bien: moins d'un euro. Ca c'est très fort! c'est sans doute pour ça qu'à part moi, j'ai encore trouvé aucun non fumeur ici.
Bon voilà, je vais manger une pizza (qui bizarrement semble être une autre spécialité locale, yen a a tous les coins de rue).


Bon allez tcho.

lundi 10 septembre 2007

Paroles, paroles, paroles... et tango.

Rhalala, dure journée de labeur aujourd'hui. Il faut dire, on a enchaîné les tâches. Passer du foot au volley, du volley à la boxe. Faire des batailles de boules de papier et ensuite... tout nettoyer! trop DUR! Je ne souhaite à personne une journée comme celle-ci. Sans compter que mes collègues de travail n'ont aucun humour, ils sont tous en costard-cravate, et jamais un sourire, jamais une petite tape dans le dos (voire un peu plus bas). J'ai trop hâte de rentrer en France, pour pouvoir faire enfin ce qui me plaît : etudier! Les bouquins, les amphis, les horaires fixes, les examens, les bibliothèques (où j'ai passé tellement de temps les années précédentes) me manquent vraiment). D'ailleurs jdis ça, jdis rien, mais même le froid me manque, les feuilles qui tombent, les allergies, les rhumes... tout ça, c'est vraiment ce qu'il me faut, je m'en rend bien compte maintenant!

Bon, tout ceci étant dit. Hier j'ai assisté à mon premier cours de Tango (et je dis bien assisté, pas participé).

Il ya plein de vieux gâteux qui ont plein de trucs à raconter. Or, c'est très facile de m'aborder. Normal, j'ai à nouveaux les rasta grâce auxquels j'ai hérité du pseudo tellement féminin de Rastaman05. Alors forcement, tout le monde vient me voir en me disant :" que lindo pelo!!" (ce qui clairement veut dire: "quels jolis cheveux!" malgré que ce qu'il ya sur ma tête soit un peu de tout sauf de mes cheveux... ). Ya même un vieux (peut-être plus gateux que les autres) allemand-argentin qui a vécu en France qui, comme l'indique cette phrase, est venu me raconter sa vie.
Mais enfin, le plus important c'est le Tango. En observant, on se rend compte que c'est plus une marche qu'une danse. L'homme guide vers le chemin qu'il veut prendre, et la femme accepte d'être guidée (ou non d'ailleurs). Alors, toute la difficulté dans l'apprentissage, c'est qu'il n'ya pas de "pas" qu'on répète de façon identique à ce que le prof a montré. Il ya une façon de se mouvoir, ou plutôt une "démarche" qu'on doit suivre, et libre à soi ensuite d'en faire ce qu'on veut. Pourquoi j'adore? parceque c'est beau, parceque c'est rythmé, parceque ça veut dire quelquechose. Parceque derrière la danse, il ya toute une histoire (dont parfois parlent les paroles des tango)... d'amour, de haine, de violence, ou de fraternité.
Et ce qui est vraiment interessant, c'est que c'est un des moments depuis mon arrivée où j'ai vraiment eu l'impression de toucher à la "culture argentine", comme un moment hors du temps, et hors de l'importance de l'influence des cultures européennes sur la ville. Buenos Aires, c'est la plus "européenne des villes d'amérique latine", certes, mais c'est aussi les tango et milongas, le castell-ch-ano, les différents barrios... et toutes ces choses que j'ai envie de connaître très vite.

Buenos Aires, c'est ... (1er reportage photo)

Et bien les amis, l'heure est grave. Demain, je m'en va. Je m'en va à ma nouvelle adresse (pour de vrai cette fois). Et là bas, pas d'internet. Ce sera donc une pause dans nos aventures quotidiennes. Alors, pour me faire pardonner, je vous offre un petit reportage photo, sur le thème: Buenos Aires, c'est...











...mon pied dans la rue








... Paris



... quelqu'un qui joue a Tetris dans la rue (quoi? moi? non jamais...)









... Toulouse





... du jaune et du noir (les taxis, les feux toujours en face - et jamais sur le côté -)





... mon pied dans un ptit concert pépère






....des avenues gigantesques




... des rues à taille humaine (parfois avec des enfants dedans-ou dessus- c'est au choix)

... des menhirs ( des menhirs?!!!!!!!!)

... New York

... Noel ( Noel?!!!!! en septembre?!!!)

... des hommes nus (aucune "tenue" ces argentins!)

Voilà! vous me direz merci une autre fois! peut-être aussi qu'un jour vous saurez à quoi correspondent vraiment les photos (genre les noms, les lieux...). De rien, c'est gratuit!

dimanche 9 septembre 2007

Teresa et les oranges

... hier soir, Teresa a mangé des oranges... et c'est assez important pour que je le note ici...


(de rien)




(et pourtant, il faut voir les boulangeries ici, c'est une horreur!!! des choses qui sentent bon de partout, ça brille, c'est beau, c'est chaud. Et ya du chocolat, des espèces de macarons au dulce de leche, des bonbons, des gateaux, des croissants spéciaux, des sandwish, du pain.... On dirait bien que le régime sera pour plus tard...)

Dimanche, 09/09


Première semaine terminée.

J'ai parlé à mes parents et mes "hermanitos" hier, et je me suis rendue compte à quel point j'aime le français. Ce qui est compliqué ici avec la langue, et doublement frustrant, c'est qu'ils ne parlent vraiment qu'espagnol. Leur anglais est extrêmement limité, voir inexistant, pourtant c'est ma deuxième langue (et par extention celle que je maîtrise le mieux). Il ya même des fois je sais comment dire un truc .... mais seulement en italien. Bref, c'est pas non plus tous les jours la méga-patate (ouaouh j'arrive pas à croire que c'est moi qui suis en train d'écrire ça).

Bref, aujourd'hui je vais aller visiter un appart où vivent déjà un gars et un fille (non pas ceux là...), j'espère que ça va être bien. Je voudrais pouvoir me poser à un endroit où on ne va pas me surveiller (bien que je fasse ce que je veux, c'est pas la question). Je crois que je suis vraiment devenue une vieille chose solitaire qui a besoin de son espace.


Bref, tout ça pour dire, hier il ya eu un spectacle assez interessant, une sorte de théatre sans paroles, de danse sans mouvements de danse. Bref, un truc contemporain, mais j'ai plutôt apprécié l'aspect visuel. Il yavait de quoi faire de super photos, quand j'aurai pris des cours, je suis sûre que je deviendrai une vraie photographe d'art.


vendredi 7 septembre 2007

Les bus

Oui, il ne faut pas croire, je suis sûre que je peux tenir tout un message sur seulement ce thème. En fait, il me parait important d'expliquer que les choses fonctionnent de manière spéciale ici. J'ai déjà expliqué que les rues étaient uber-longues, et qu'elles se découpent presque en angle doit, en cuadros. Et bien pour se reperer (parceque dire: je vis av.Corrientes ça suffit pas, elle te fait 5km minimum) on utilise les adresses. Ex: Corrientes 2936. Bien, chaque cuadro compte pour 100 en terme d'adresse. Donc en fait quand tu demandes un renseignement, un taxi, tu dois dire la rue et aussi quel cuadro est concerné. Voilà, maintenant pour les bus, vous allez croire que c'est la foire, parce que le nombre de personne qui habite a Corrientes (sur plus de 5km est largement plus important que le nombre de places dans un bus). Mais non! (enfin, oui c'est la foire, mais ça pourrait être pire). En fait chaque bus a un nombre de cuadros qu'il dessert, et un autre, un autre secteur (de la même rue). Alors ça devient un peu compliqué pour aller d'un point à un autre. Il faut connaître quel bus va dans quel coin, mais aussi à quel niveau il s'arrête, et pour ça, soit tu as un guide humain, soit un guide animal (quoi c'est différent?!!), soit tu as "un guia de bolsillo"! Bon, tout ça pour dire, qu'ici quand tu prends un bus, tu lui dit où tu vas t'arrêter, tu payes avec des pièces (et des pièces seulement!!!, sinon pas de bus!), et tu attends. Donc, pas de bouton rouge, de stress, tout va tout seul... sauf quand tu descends beaucoup trop tôt du bus... Un peu ce que j'ai fait, mais chuut! c'est no soucy, bien tôt je serai une pro (comme victor Hogo sur son pot) ((ouaouhhh quelle pouett-pouet!)).


Sinon autre évènement, je suis allée visiter la maison dont je vous avais parlé. C'est une maison donc, toute jolie, avec une cour interieure trop "linda"! La chambre qui m'attend est plutôt grande, de quoi y caser un petit lit si j'y invite quelqu'un (je sais pas moi... genre Jail, ou Margo, ou Marysme...). On y monte par un escalier trop joli, et c'est un peu comme si j'avais un appart toute seule (sans la salle de bain et tout ça). Bref, tout est super, sauf le prix, qu'elles ont fixé en dollars. Or c'est bien connu ici, qui fixe le prix en dollars veut arnarquer. Parceque les étrangers ont du mal au début à faire la différence avec le peso, qui pourtant est énorme! Mais c'est joli, spacieux, libre tout de suite. Le seul truc, c'est "est-ce que je vais m'entendre avec elles". Parceque ce sont deux filles qui y vivent, étudiantes en "expression corporelle", (pfff le contemporain me suit à la trace!). Une est toute mignonne toute calme (hypocrite?), l'autre a la mega-patate (tyranNique?). Bref, le prix, plus ça.... ca me fait un peu peur... je vais y reflechir. Et demander conseil à mes collègues de bureau!

Ah!!! tiens en parlant d'eux! ils m'ont fait ce cadeau que j'atttendais tant! un dictionnaire de gros mots argentins! yeahhhhh. Bientôt les "hijo de puta" et "minguito" n'auront plus de secrets pour moi, je sens que je vais les aimer eux!

Teresa et les pâtes

Bon, je vous avais dit que je mènerai une petite enquête sur ce que mange Teresa. Eh bien aujourd'ui je suis allée me ballader un peu (dans le centre, ya vraiment rien à voir, que des avenues immenses, on pourrait traverser plus de la moitié de la ville avec une seule d'entre elles, ya des croisements à n'en plus finir, plein de monde, et des tas de tous petits magasins de partout. D'ailleurs heureusement que j'avais mon petit "guia de bolsillo", parceque sinon à l'heure qu'il est je serai perdue de chez perdue, et sans tomates cerises. Bref, j'ai hate de visiter des coins un peu plus "jolis"). Ah je me suis emballée, je parlais de Teresa, elle m'avait dit qu'elle aimait beaucoup les pâtes... c'est le cas de le dire! En fait, elle en mange sans sauce, sans fromage, je me demande même s'il ya du sel dedans. Elles pourrait même se faire des sandwish de pâtes... Bon voilà pour mes aventures trépidentes, mes enquêtes pleines de suspense, mes ...

Bon allez à toute!

ps: attention! ce n'est pas pour dire du mal de Teresa! c'est une dame très sympa!

re-bon allez à toute!

Troisième jour, premier spectacle

Alors, resituons. Je suis stagiaire dans un Espace Culturel multifonctionnel. En gros et pour résumer le gouvernement fédéral de Buenos Aires a créer un circuit culturel dans la capitale et aussi dans les provinces afin de promouvoir les arts dans la ville. Chaque circuit créé a sa spécificité et le mien, est en ceci très spécial qu'il n'en a aucune. C'est un espace ouvert à la création et à la promotion d'artistes peu ou prou connus. Kike m'a gentiment expliqué que son dada ce sont les arts modernes, un peu nouvelle vague, et que les artistes a qui ils proposent gratuitement une scène sont souvent dans cette optique. Il n'y a que le côté musical qui permet en fait une sorte de retour à la tradition et au floklore, avec par exemple le fait de donner des cours de tango et milonga dans le centre.
Donc, pour revenir sur cee premier pestacle: c'était de la danse contemporaine, de jeunes danseurs et chorégraphes contemporains qui ont mis sur pieds un spectacle évolutif sur le thème de .... euh.... attendez que je réfléchisse. Bref, l'art contemporain et moi, ça fait un peu deux. Mais pour résumer, c'était un spectacle mêlant danse, théâtre, projection d'un petit film, musique créée spécialement pur l'occasion. Le spectateur est debout peut bouger, se rapprocher des danseurs (qui commencent le spectacle comme des bouts de viande avachis dans des fûts), et a même droit a une ballade guidé par l'acteur. Du contemporrain quoi, c'est pas trop mon dada, mais je dois avouer que les danseurs étaient très forts, les jeux de lumière, le décor, tout ça était très travaillé. Mais le plus complexe c'est que c'est une pièce qui existait déjà et ils ont dû s'adapter à l'espace qu'offre le centre, c'est de là que vient par exemple l'idée de la petite ballade guidée.
Il yavait une fête après ça, avec toute l'équipe, mais il faut croire que j'étais vraiment fatiguée puisque je n'y suis pas allée. (oui, parfaitement,moi, j'ai refusé d'aller à une fête). Bon il faut dire qu'il ya le décalage horaire, le fait que je fais des journée genre 9h30 -22h. Et puis, là en plus yavait takass de trucs à ranger, les projecteurs, débrancher tous les trucs son et lumière, faire un peu le ménage. Bref, la vie dans un centre culturel s'organise autour des évènements qui y prennent place. Je dois avouer que je suis impressionnée par le travail des équipes techniques qui doivent s'adapter à tous les types de spectacles, avec peu de moyens (puisque le tout est entièrement gratuit, et faut pas croire, pour obtenir des fonds du gouv' c'est la cata++, genre minimum 2 ou 3 mois).
J'ai hate de trouver vraiment ma place. Mais en attendant, Nicolas avec qui j'ai plus pu discuter, m'a dit qu'il a pris des cours de photo, et est plus ou moins photographe, donc il va montrer un peu où je pourrais aller pour avoir de bon cours. Et ça c'est la classe!
Bref, même si je n'ai aucunes connaissances techniques, je pense que je vais pouvoir faire mon bout de chemin ici tranquilou-pilou (et hop, encore un clin d'oeil à Maryse). D'ailleurs, petite anecdote. L'acteur du spectacle de danse (lol assez marrant ce bout de phrase) devait chanter un truc en français, et ayant vecu a Montréal il connaissait deux trois choses en français. Mais dur de chanter du Piaf pour un argentin de souche... et devinez qui a dû lui donner des cours particuliers? tadam!!!! bon a vrai dire il connaisait déjà plus ou moins bien la chanson, et je l'ai juste aidé pour la prononciation. Menfin, même les plus grands ont commencé comme ça!!!! (genre 1m90 par là...).
Bon voilà, aujourd'hui je vais prendre un peu le temps de "pasearme" (de me ballader dans la ville). Sinon ma recherche d'appart avance plus vite que je ne pensais. J'ai trouvé un super site d'une française qui regroupe dans un blog des photos d'apparts bien situés et qui cherchent locataires. Et pile en ce moment ya une chambre qui s'est libérée dans une super maison en centre ville. Ca va être assez la classe si les deux "gonzesses" qui y vivent et leur chat (sisi, je vais peut-être vivre avec un chat, ses poils, et ses microbes) veulent bien de moi. Dans une "maison", lol, trop bien. J'ai hate de visiter, je vous tient au courant!
Allez bisoux, je m'en vais faire un tour, du côté de mon ancienne ancienne adresse....

jeudi 6 septembre 2007

Deuxième jour, première soirée


Texte supprime pour cause de CENSURE !!!

mercredi 5 septembre 2007

Premier jour


Et voilà!
Me voici en Argentine. Ca paraît presque irréel, je n'ai réussi à le croire qu'en entendant tous les gens parler en Espagnol, (c'est la première fois que j'en vois autant d'un coup!). Bref, dans l'avion c'était super, yavait une vieille italienne totalement folle qui a passé des heures à me dire que la bouffe de l'avion était mauvaise dans un mélange d'italien et d'espagnol (sa langue, pas la bouffe... quoique...). D'ailleurs en parlant d'italien, j'ai pu me rendre compte qu'une langue ça se travaille... je comprenais quasiment que dalle à l'aéroport (eh oui! je suis passée par l'italie, mon pays, ma contrée, mon... euh non rien).
Donc, en Argentine, on parle espagn... ah non pardon, argentin. Ils appellent ça du "castellano" (avec le "ch" de rigueur). On a beau s'attendre à les entendre "chchter" tout le temps, ça surprend. Surtout qu'ils ne le font pas qu'avec le "ll", mais aussi avec le "y" et à tous les autres endroits où ils voient une ouverture. Personne ici ne parle à la première personne, c'est "yo (cho) tiene miedo", "yo (cho quiere andar). C'est assez marrant.
Sinon, je dors chez une dame assez sympa qui m'a fait goûter le dulce de leche (classique... mais à vrai dire j'en avais déjà mangé chez Caminito.... mais chuut je voulais pas ga"ch"er (ah!le voici!) son plaisir, je lui ai rien dit).
Mais le plus important, c'est le "mate". Qui comme l'indique la sonorité est un thé... qu'on partage comme un joint. Au centre culturel, ils en prennent tout le temps... et moi aussi, c'est plutôt pas mal.

Pour parler un peu plus de choses sérieuse: que va être mon travail? hum... bonne question, je me la pose toujours, par contre Kike (mon patron) m'a dit que je suis attendue au cours de Tango le dimanche (dans nos locaux of course). Et que c'est avec plaisir qu'il m'aidera à trouver de bons endroits pour prendre des cours de ... ce que je veux genre de : photoooo YIHAAA!! Tiens, vous voulez la version argentine? : Chchchchchchchchchchchchchchchchch, entiendes"?
Lol, non je blague, je comprend plutôt bien ce qu'ils me disent, mais bon, ya des morceaux de phrases qui m'échappent des fois.... pas grave, selon eux dans une semaine ça ira très bien, parceque mon espagnol est "muy bueno". Hum... qui vivra verra.

Que dire d'autre? Eh bien, BAires, c'est un ville de taré, c'est GIGANTESQUE (bon, dans le genre Paris, mais plus dans le genre new york (sans les lumières), à cause de la construction de la ville: en cuadros, des carrés, des blocs... ).
A vrai dire, je n'ai pas encore pu visiter la ville toute seule, ils m'ont couvé comme un bébé pour mon premier jour (genre, viens je t'accompagne ici, en te tenant par la main... lol j'abuse, mais presque). Et aujourd'hui je commence le travail... donc vous aurez de jolies photos plus tard.

C'est dingue, j'ai du mal à croire que je ne suis arrivée que depuis hier... j'ai l'impression que lee temps passe differement ici (genre on finit le travail vers 22h, alors forcément, ça fait de longues, longues journées bien remplies).

Bon, j'ai un anniversaire sur le feu (j'y vais, mais je sais même pas de qui il s'agit...), il va falloir que j'aille me cuiter avec mon patron (quelle corvée). Lol, sinon je viens d'aller mee chercher un portable et mon numéro c'est : 11 3202 4705. Après l'indicatif de l'Argentine: 0054.
Si quelqu'un a des choses à me dire et est près à en payer le prix, je suis là!

Allez, à toute!

dimanche 2 septembre 2007

Bientôt le départ...

Et bien voilà! J'ai moi aussi succombé à la tentation du travel-blog.
C'est anxieuse, excitée, heureuse, et pas prête du tout que j'écris ce premier message. La situation de départ : pas de visa, pas de billet retour, et pas de caillou .... (désolée il faut respecter le style ternaire). Mais attention, pas caillou, c'est pas de caillou... dans la valise, 20kilos oblige. Si je pouvais je partirais avec mon appareil photo, mon I-pod (oui je sais, je me la pète!!) et ... mes lentilles (hinhin, ou comment placer en finesse les nouveautés du 3615La-vie-de-christeph).
Bref, pour faire court (c'est bien connu, les monologues et moi ça fait deux!), je pars à Buenos Aires en Argentine (quoi yen a un autre?!!), pour une durée indéterminée entre 8mois et le reste de ma vie. Je vais travailler dans l'Espace Culturel Carlos Gardel. Et avec un peu de chance, je pourrai assister à tous les concerts et festi' organisés par la ville gratos (dont un de jazz qui a l'air pas mal) , et avec encore plus de chance je ferai de ma vie là-bas quelque chose d'utile. Genre en bougeant mon petit derrière (oui petit!!! non mais!!) de métisse dans la ville et les alentours (Patagonie, Ushuaia me voici!). Je crois en moi, tu crois en moi, nous croyons en moi... et c'est parti !