Hiver couleur automne, hiver disco.
Blanc etincelle, couleurs froides et petillantes.
Les arbres, version nue, avec branches glacees; Ou version arc-en-ciel, explorant la palette des couleurs entre le vert (jaune, orange,) et le rouge. Pointe de vitesse coloree avec le violet, veinuleux. Rare, mais distingue.
Puis la pampa, ici delimitee, mais toujours aussi naine (ce qui est petit est mignon).
Et les nuages, epars. Differents. Sur fond de ciel bleu degrade.
Version plancher, et se superpose celui des vaches a celui des nuages.
Puis version cumulants, ronds, ovales, habillants le ciel de leur manteau de lumiere (le blanc des nuages est rarement reellement blanc).
Et enfin, ceux lourds, embêtants, qui ont un air de pluie qui deplait aux photographes amateurs. Ceux la mangent la lumiere.
Et je me nourris aussi, de ca, de la, de ci. De tout.
J'en bouffe de la nature, pure et saine, comme j'avale son air.
Oxygenant.
Mais la joue collee contre la vitre c'est pire. Je voudrais rester ici plus longtemps, mais je ne l'ai pas, le temps. Je sais que d'autres merveilles m'attendent ailleurs.
Alors j'emporte avec moi ce bout de paradis. Paradis froid, qui comme pour se proteger de l'homme met son costume d'hiver. Se masque les yeux de nuages et se couvre la peau de neige, puis la fait glace, impenetrable, inaccessible.
Pourtant rien n'y fait. Ici beaucoup plus qu'ailleurs on voit le rechauffement de la planete.
Ca n'a rien d'un mythe.
Fin mai et a peine les 1eres neiges dans les contrees les plus au sud du monde. Les glaciers fondent a vue de nez. Pas par mm, mais de cm a metres.
Et les animaux changent leur habitudes. Certains s'en vont plus tôt. D'autres arrivent, plus tard, ou pire, jamais ne reviennent.
Et nous humains construisons villes et usines, embaumons l'air de deodorants et parfums puants la mort.
Sortez couverts qu'ils disent. Certes, mais sortez quand même, des cocoons de betons, et venez voir de vous meme si vous n'y croyez pas. Comparez photos anciennes et photos nouvelles. Pensez futur. et dans 5 ans, et dans 10 ans, et dans 100 ans... ou sera la vie? Dans une boîte en carton? a vendre rayon frais ?
Finie la nature? Termine le paradis ?
Et je m'enflamme je sais, en bien pietre ecologiste que je suis, je pollue comme tout le monde et surement plus que d'autres... mais c'est qu'ici rien n'est premache, ni les mots ni le reste. Tout vient en plein dans ta face, et tu dois plier le dos pour avancer contre le vent... parcequ'il faut avancer. Et peut-être que maintenant je ferais autrechose que tourner le dos et chercher des vents plus clements.
Voila mon bout de patagonie chilienne. Mon bout de paradis pour quelques heures encore. Demain, Argentine a nouveau, et encore et encore. Et toujours je veux.
Je suis partie il ya 6 jours maintenant, et j'ai l'impression que ca fait des millenaires. Regardant les photos du debut, je me dis : t'as fait un sacre bout de chemin deja... mais pas assez.
Et ici seule, un peu perdue, errant a la recherche de la prochaine etape, jamais la vie n'a autant pris son sens. Elle grouille partout, et parfois cachee, elle surgit et te surprend, encore et encore et encore.
Bref, j'y retourne, vivre dans ma realite. Parallele.
Blanc etincelle, couleurs froides et petillantes.
Les arbres, version nue, avec branches glacees; Ou version arc-en-ciel, explorant la palette des couleurs entre le vert (jaune, orange,) et le rouge. Pointe de vitesse coloree avec le violet, veinuleux. Rare, mais distingue.
Puis la pampa, ici delimitee, mais toujours aussi naine (ce qui est petit est mignon).
Et les nuages, epars. Differents. Sur fond de ciel bleu degrade.
Version plancher, et se superpose celui des vaches a celui des nuages.
Puis version cumulants, ronds, ovales, habillants le ciel de leur manteau de lumiere (le blanc des nuages est rarement reellement blanc).
Et enfin, ceux lourds, embêtants, qui ont un air de pluie qui deplait aux photographes amateurs. Ceux la mangent la lumiere.
Et je me nourris aussi, de ca, de la, de ci. De tout.
J'en bouffe de la nature, pure et saine, comme j'avale son air.
Oxygenant.
Mais la joue collee contre la vitre c'est pire. Je voudrais rester ici plus longtemps, mais je ne l'ai pas, le temps. Je sais que d'autres merveilles m'attendent ailleurs.
Alors j'emporte avec moi ce bout de paradis. Paradis froid, qui comme pour se proteger de l'homme met son costume d'hiver. Se masque les yeux de nuages et se couvre la peau de neige, puis la fait glace, impenetrable, inaccessible.
Pourtant rien n'y fait. Ici beaucoup plus qu'ailleurs on voit le rechauffement de la planete.
Ca n'a rien d'un mythe.
Fin mai et a peine les 1eres neiges dans les contrees les plus au sud du monde. Les glaciers fondent a vue de nez. Pas par mm, mais de cm a metres.
Et les animaux changent leur habitudes. Certains s'en vont plus tôt. D'autres arrivent, plus tard, ou pire, jamais ne reviennent.
Et nous humains construisons villes et usines, embaumons l'air de deodorants et parfums puants la mort.
Sortez couverts qu'ils disent. Certes, mais sortez quand même, des cocoons de betons, et venez voir de vous meme si vous n'y croyez pas. Comparez photos anciennes et photos nouvelles. Pensez futur. et dans 5 ans, et dans 10 ans, et dans 100 ans... ou sera la vie? Dans une boîte en carton? a vendre rayon frais ?
Finie la nature? Termine le paradis ?
Et je m'enflamme je sais, en bien pietre ecologiste que je suis, je pollue comme tout le monde et surement plus que d'autres... mais c'est qu'ici rien n'est premache, ni les mots ni le reste. Tout vient en plein dans ta face, et tu dois plier le dos pour avancer contre le vent... parcequ'il faut avancer. Et peut-être que maintenant je ferais autrechose que tourner le dos et chercher des vents plus clements.
Voila mon bout de patagonie chilienne. Mon bout de paradis pour quelques heures encore. Demain, Argentine a nouveau, et encore et encore. Et toujours je veux.
Je suis partie il ya 6 jours maintenant, et j'ai l'impression que ca fait des millenaires. Regardant les photos du debut, je me dis : t'as fait un sacre bout de chemin deja... mais pas assez.
Et ici seule, un peu perdue, errant a la recherche de la prochaine etape, jamais la vie n'a autant pris son sens. Elle grouille partout, et parfois cachee, elle surgit et te surprend, encore et encore et encore.
Bref, j'y retourne, vivre dans ma realite. Parallele.
Jamais sans mon steak pour entrer au Chili!!
Vue sur le canal de Magellan
Un fort reconstitue, Punta Arenas
La baie de Puerto Natales, coucher de soleil...
Non, ce n'est pas un bout de ciel dans l'eau, mais bien un glacier ...
Ps: la suite des photos, mieux choisies j'espere, bientôt sur Facebook... (parceque je suis une fille moderne et que je le veux bien)
1 commentaire:
C'est ça qu'on veut entendre.
J'ai eu froid, j'ai eu rage avec toi.
Je te jalouse grave meuf !
Notre tour viendra, mais l'hiver nous empêchera sûrement de descendre si bas, alors, ramène nous tout ce qu'il faut pour faire pousser des souvenirs qu'on fera semblant de faire notre.
et sur une carte, tu en es où là?
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